Friday - October 10, 2003

No capitalism for the Africa

How can you fill your basket with tomatoes?
Pas de capitalisme pour l'Afrique? Comment remplir son panier de tomates?

We leave Dar Es Salaam, and drive across dry, flat bush area. This stretch of 2 hours is charcoal land. Every 3 kilometers or so we see a small village selling absolutely nothing but charcoal. You might inquire, "Why doesn't someone sell, say, baskets or bananas??" But we see this phenomenon almost every country we have visited since Niger. Entire villages sell nothing but tomatoes, sometimes even 5-10 villages in a row over the period of an hour will sell only tomatoes. In other areas it's onions, and then for the next several villages, we will see only woven baskets. Why? We ask around and are told that competition is looked down upon. No one is supposed to get ahead or do better. Most villages DO sell many things, but in the smaller hut villages it is usually dominated by one product or crop. This scenario is geographically scattered and not consistent through any one country. Perhaps a village chief for religious or other reasons doesn't want jealousy and competition among his people. Or perhaps they just love tomatoes...

Thats ok. The rest of the world has enough competition to sink a tanker, and I think we can do with less of it anyway. And though no government would admit it, there are many a people who could learn a thing or two from Africa where the quality of life is in some areas, so rich and deep.


Time to say goodbye to Tanzania.
"kwa heri!"


Nous quittons Dar Es Salaam et traversons une plaine sèche et couverte d'arbustes. Pendant 2 heures sur cette route, c'est le pays du charbon. Tous les 3 kilomètres environ, nous voyons un village qui ne vend rien d'autre que du charbon. Vous pourriez demander "Pourquoi quelqu'un ne vendrait-il pas, disons, des paniers ou des bananes??". Mais c'est un phénomène que nous voyons dans presque tous les pays depuis le Niger. Des villages entiers ne vendent que des tomates, quelque fois même 5 à 10 villages d'affilée sur une période d'une heure ne vendent rien d'autre que des tomates. Dans d'autres endroits, ce sont les oignons, et ensuite dans les quelques villages suivants, nous ne voyons que des paniers en osier. Pourquoi? Nous demandons à la ronde et on nous explique de la concurrence est méprisée. Personne n'est supposé mener ou faire mieux. La grande majorité des villages vendent vraiment plein de choses, mais dans les plus petits villages de huttes, c'est généralement dominé par un seul produit. Peut-être qu'un chef de village pour des raisons religieuses ou autres ne veut pas de jalousie ou de concurrence parmi son peuple. Ou peut-être simplement qu'ils adorent tous les tomates...


Pas de problème. Le reste du monde est déjà en train de sombrer sous le poids de la concurrence, je pense qu'on pourrait s'en tirer à moins. Et même si aucun gouvernement ne voudrait l'admettre, il y a plein de monde qui pourrait apprendre une chose ou deux de l'Afrique où la qualité de vie est à certains endroits tellement riche et profonde.


C'est l'heure de dire au-revoir à la Tanzanie.
"kwa heri!"

To send your private comments by email: click here
Pour envoyer vos commentaires privés par email: cliquez ici