Wandering around man-hell with my man
Co-dependancy in the middle-uh-no-where
Périgrinations dans un enfer d'hommes avec mon homme - Codépendance au milieu
de nulle-part
We saw
the largest dunes of our lives, some organic, some strict geometrics.
In some deserts, your tracks will be erased after
one night. In others, you can see tracks that are more than a year old.
Around early
evening, we pulled into a middle-of-No-Where Trucker stop. 100 noisy Diesel trucks, ferrel
dogs, a restaurant that sold nothing but cans of tuna fish in tomato sauce, and enough men
to pack a sardine can, but no hotel. We felt uneasy and so decided to pitch the tent 5
feet from the tuna fish store. We were invited to camp at a far off camp but were too
weirded out by the isolated, uneducated environment. We planted the tent, meowed at the
dogs, bought some tuna fish cans, and then got in a huge fight and went to bed angry. I
remember the black sky and counting stars up to a million.
I woke still angry and i
was presented with the problem of what to do when you want to strangle your mate in the
middle of Africa, but he is the only one you know, can trust and who speaks your language.
I let alot of time pass, drove far apart but within eye-sight, and so on, but in the
end it always comes down to the ability one has to communicate, listen and understand w/
awareness, which hasn't happened yet.
We stopped once again to drink, and a truck
pulls up and a man gives us 2 bagettes of bread and welcomes us to Algeria. We laugh at
the hospitality and welcome we have consistently received. We are munching on the bread
when we see a motorcycle approaching. The Swiss! He looks like Mad Max on his big, black
older BMW 800. he speaks French, English and German. thank lords, and so we compare notes,
equipment, stories and decide to travel together. We stop for lunch and learn more about
each other. He is bright and I like his presence. He listens which is a rare trait, and
seems to consider everything carefully that is said. we sit around for awhile and talk in
our funny accents.
Pierre and I left to walk through town and for the first time a
woman approached me and extended her hand with a loud, "Bonjour". I was estatic and sorry
I didn't speak French so I could talk more. Her hand was dyed with henna and beautiful.
Looking at the women can tell you much about a town. How covered they are, their
eye-movements, the fabrics of dress and their presence in public. Some seem free and able
to express themselves and therefor there is an overall happiness in not only the women,
but the men as well. In others, it appears to be the antithesis of joy.
Since I
don't know the subtleties of culture and differences from town to town, I have to find
other ways to discover it.
Nous quittons Touggourt et
nous dirigeons plus profond vers le sud en direction d'In Aménas, avec l'espoir de trouver
un Suisse. Nous croisons quelques points de contrôle militaires et comme toujours, ils
sont sympas et veulent savoir ce que nous pensons de la guerre, ce à quoi ils restent
étouffés par nos anti-ismes envers l'administration Bush. Au points de contrôle, les
appareils-photo sont strictement prohibés mais à un moment, un soldat arrive en courant
avec un appareil et les soldats prennent tour-à-tour des photos avec nous. Ensuite ils
nous autorisent non seulement à prendre des photos nous-mêmes, mais en plus ils nous
filent des cadeaux! Plus tard le même jour, nous nous arrêtons au bord de la route pour
boire de l'eau, quand un routier se gare, nous tend une bouteille d'eau minérale et nous
demande si nous avons besoin d'argent. On refuse l'argent, il nous salue de la main et
nous souhaite un bon voyage. C'est bizarre pour nous. Imagine les gens aux US, ou encore
toi-même, courant vers les touristes pour leur offrir des cadeaux. Enfuyez-vous, c'est un
étranger!
Nous avons vu les plus grandes dunes de notre vie, certaines organiques,
d'autres strictement géométriques.
Dans certains déserts, tes traces sont effacées après une seule nuit.
Dans d'autres, tu vois des traces qui datent de plus d'un an. Vers la fin d'après-midi,
on s'arrête à un station au milieu de nulle-part. Une centaine de camions diesel bruyants,
des chiens abandonnés, un restaurant qui ne vend rien d'autre que des boites de thon à la
tomate, et suffisemment d'hommes pour remplir un boite de sardines, mais pas d'hotel. On
se sent mal à l'aise et on décide de planter la tente à 3 mètres du magasin de thon. Nous
avons été invités à camper dans un endroit à l'écart mais nous étions trop dérangés par
l'isolation et le manque d'éducation de l'environnement. Nous plantons la tente, miaulons
aux chiens, achetons quelques boites de thon, pour ensuite démarrer une scène de ménage et
aller au lit fâchés. Je me souviens du ciel noir et avoir compté les étoiles jusqu'au
million.
Je me réveille encore fâchée et fais face au problème de savoir quoi faire
quand tu veux étrangler ton partenaire au milieu de l'Afrique, mais c'est la seule
personne que tu connaisses, en qui tu fasses confiance et qui parle ton language.
Je
laisse le temps passer, je conduis à distance mais toujours en ligne de vue, etc, mais à
la fin ça revient toujours à la faculté qu'on a à communiquer, écouter et comprendre avec
lucidité, ce qui n'est pas encore arrivé.
Nous nous arrêtons une fois de plus pour
boire, un camion se gare et le type nous offre 2 baguettes de pain et nous souhaite la
bienvenue en Algérie. Nous rigolons à l'hospitalité et à l'accueil que nous avons
constemment reçu. Nous grignotons le pain quand nous voyons une moto arriver. Le Suisse!
Il a l'air de Mad Max sur sa vieille grosse BMW noire. Il parle français, anglais et
allemand, Dieu merci, et nous comparons notes, équipements, histoires et décidons de
voyager ensemble. Nous nous arrêtons pour déjeuner et se connaître un peu plus. Il est
brillant et j'aime sa présence. Il écoute, ce qui est une qualité rare, et semble
considèrer avec attention tout ce qui se dit. Nous nous asseyons en cercle et parlons
dans nos accents rigolos.
Pierre et moi partons pour marcher en ville et pour la
première fois, une femme m'approche et me tend la main avec un "Bonjour!" bien clair. Je
suis en extase mais désolée de ne pas parler français pour causer un peu plus. Sa main
est superbe, teinte de henné. Observer les femmes peut vous dire beaucoup sur une ville.
La manière dont elles sont couvertes, le mouvement de leurs yeux, la texture de leur robe
et leur présence en public. Certaines semble libres de s'exprimer elles-mêmes et il y a
donc un sentiment général de bonheur non seulement chez les femmes, mais chez les hommes
aussi. Dans d'autres, c'est l'antithèse de la joie.
Comme je ne connais pas les
subtilités de la culture et les différences d'une ville à l'autre, je dois trouver
d'autres moyens de le découvrir.