Potosi
High up and deep down
Si haute et si
profonde
At over 13,000 feet (4000 meters), Potosi is the highest city in the
world. It is the most beautiful city in Bolivia according to me, though it is almost
unlivable for thin-skinned, pasty fragilings who are unable to endure its cold mountain
temps. Mention Potosi, and other Bolivians say, "Ohhhh, Potosi es frio!" (very
cold)
Potosi is a mountain town with narrow, cobblestone streets that wind all
around the city, and carry us past buildings painted so many different colors. I love
walking through cities where the electrical and plumbing systems are exposed to the
outside. This feels like I am spying and seeing the innermost workings of the community.
500 wires swaying and clumped in a heap, splitting off and disappearing into grossly
drilled holes through the concrete to the insides of homes and businesses. Gutters with so
many rusted holes in them that water never actually makes it to the originally intended
destination.
My favorite visit is to
the Museo de la Moneda. The paintings are magnificent, and I don't want to leave them as
our tour group is led here and there, as though to accommodate everyone's short attention
span. The tour guide speaks in English to our group of Germans, French, Dutch and me the
American, with such a thick accent that I wonder how much anyone can actually understand.
The religious paintings here are so somber and full of hope. One piece depicts
the famous silver-mine mountain of Potosi with
the Virgin Mary 'superimposed' over it. We're told that those clever Christians, in order
to convert the Indians, told them that their mountain does not embody their goddess, but
rather, it embodies The Virgin Mary. The Spaniards convinced the local Indians of this by
showing them their mountain was shaped just like the Virgin Mary! 1000's of miners sedated
on alcohol and coca, inside the Virgin harshly exploiting her precious resources conjures
a rather ghastly sight. Is it creepy?, or just all too predictable of proselytizing
Judas?
Située à plus de 4000
mètres, Potosi est la ville la plus haute du monde. Selon moi, c'est la plus belle ville
de Bolivie, bien qu'elle ne soit pas très vivable pour les petits êtres pâles à la peau
sensible qui ne peuvent pas supporter ses températures glaciales. Mentionnez Potosi et les
Boliviens vous répondent "Ouh, Potosi es frio!" (c'est gelé).
Potosi est une ville
de montagne avec de petites rues étroites et pavées qui serpentent partout et nous
conduisent le long d'immeubles peints de toutes les couleurs. J'adore marcher à travers
les villes où l'électricité et la plomberie sont apparentes. Ça me donne l'impression
d'espionner les mécanismes internes de la communauté. 500 câbles se balancent et attachés
en une grosse masse se divisent et disparaissent dans des trous percés à travers le béton
vers l'intérieur des maisons et des bureaux. Les gouttières sont tellement rouillées et
pleines de trous que l'eau n'arrive même plus à la destination originellement
prévue.
Ma visite préférée
est au Musée de la Monnaie. Les tableaux sont magnifiques et je n'arrive pas à m'en
détacher alors que notre groupe est guidé ici et là pour accommoder la courte durée
d'attention de chacun. Le guide parle en anglais à notre groupe composé d'Allemands,
Français, Hollandais et moi l'Américaine avec un tel accent que je me demande comment les
autres peuvent comprendre quoi que ce soit. Les peintures religieuses sont tellement
sombres et pleines d'espoir. L'une d'entre elles représente la montagne de
la fameuse mine d'argent de Potosi avec la
Vierge Marie "superposée" par-dessus. Nous apprenons que ces malins de Chrétiens, afin de
convertir les Indiens, leur ont expliqué que la montagne n'es pas habitée par leur déesse
mais au contraire qu'elle personnalise la Vierge Marie. Les Conquistadores les en ont
convaincu en leur montrant que la montagne avait exactement la forme de la Vierge! Des
milliers de mineurs anesthésiés à l'alcool et à la coca, à l'intérieur de la Vierge et
exploitant brutalement ses précieuses ressources, donnent une vision plutôt horrible.
N'est-ce pas inquiétant? Ou simplement bien trop prévisible de la part de ces Judas
prosélytes?